Asteroids [Mini Review]

Après l’excellent Lunar Lander, Atari poursuit l’expérience vectorielle avec Astéroids, un shoot absolument fantastique datant lui aussi de 1979. Asteroids ne sort que trois mois après son grand frère et va connaître une fantastique carrière, devenant le grand rival de Space Invaders. Comme pour Lunar, le principe ludique est épuré à l’extrême : vous contrôlez un vaisseau (représenté par un triangle) et votre objectif sera de détruire les astéroïdes qui passent à l’écran tout en les évitant. A chaque fois que vous en touché un, celui-ci se divise en deux… et ses deux moitiés feront de même. Gérer l'inertie de votre engin sera la clef du succès. Naturellement, rien d’autre à faire ici que de pousser le score le plus haut possible. Le jeu permet d’ailleurs d’inscrire ses initiales (trois lettres) et mémorise les records ! C’est le premier soft à avoir été doté d’un tel système : de quoi ouvrir le bal de compétitions acharnées dans les salles de jeu. Composée de bruitages obscures et « lourds » à la fois, l’ambiance de ce jeu est curieusement pesante. Commencer une partie d’Astéroids vous plonge dans un autre monde ! Le jeu est une espèce de pièce intemporelle à la fluidité déconcertante pour un titre de 1979. L’utilisation des segments lumineux fait tout simplement merveille. Si vous n’avez jamais joué à ce titre, n’hésitez pas à en faire une petite partie en flash sur le net, ou en « vrai » via MAME. L’expérience vaut le détour.