Defender [Mini Review]

Pièce majeure de l’histoire du shoot arcade, Defender débarque sur Terre à la fin de l’année 1980. Créé par Eugene Jarvis et édité par Williams le jeu connut rapidement un succès à la hauteur de ses nombreuses qualités. À une époque où le monochrome domine encore largement l’espace vidéo ludique, Defender arbore avec fierté ses jolies couleurs. Aux commandes de votre vaisseau spatial, vous êtes chargé de sauver les humains d’extraterrestres qui veulent les kidnapper ! Utilisant pas moins de cinq boutons, Defender faisait figure d’ovni : un bouton pour mettre les gaz, un autre pour changer de direction, le tir, la bombe, et la téléportation aléatoire… Un record toujours inégalé ! Au niveau du gameplay, ce jeu aura influencé le non moins célèbre Fantasy Zone de Sega : votre vaisseau peut se déplacer vers la gauche ou la droite et un radar vous indique la position des ennemis à l’écran : il faudra faire vite pour sauver les humains restants ! Si jamais l’un d’eux se fait capturer, vous aurez toujours la possibilité de tirer sur l’alien pour le libérer : mais attention à rattraper l’otage avant qu’il ne s’écrase au sol ! En avance sur son temps, Defender aura marqué les esprits par son scrolling bi-directionnel et sa smart bombe permettant d’en finir avec tous les aliens présents à l’écran. Doté d’une action toujours aussi intense, le soft de Jarvis reste aujourd’hui un sacré challenge que les nostalgiques (re)découvriront avec plaisir.