Zero Wing [Mini Review]

Zero Wing est un titre de Toaplan plutôt sous estimé. Sorti en 1989, il s’agit d’un shoot horizontal classique, qui se démarque néanmoins par l’homogénéité de sa réalisation. Lâché dans l’espace, vous ne tarderez pas à découvrir des graphismes soignés tant sur les décors que pour les vaisseaux ennemis. Sans être transcendant, l’ensemble du design est une réussite : huit niveaux composent le jeu et sont autant d’occasions de multiplier les styles : le plein espace, des voyages à l’intérieur de super- structures, le survole d’une zone aquatique… Rien n’est « extraordinaire », tout est simplement réussi. Idem pour l’animation, qui ne connaît aucun problème majeur de ralentissements. Le véritable point fort de Zero Wing est incontestablement la bande son : de grosses guitares saturées et une batterie bien lourde pour des thèmes proprement inoubliables ! Cette fantastique bande son épaulera de fort belle manière un gameplay plutôt basique : l’action du jeu n’est pas très nerveuse, et l’équipement s’améliore petit à petit, en fonction des items qu’on ramasse ici et là. Petite trouvaille tout de même, vous disposerez d’un « capteur » sous forme d’ondes qui donne la possibilité d’aspirer un ennemi, et de le laisser coller sur l’avant de votre engin. Ceci permet d’avoir une sorte de bouclier naturel… ou alors d’avoir un projectile à disposition. Trois types d’arme sont de la partie, qu’on développe sur trois niveaux de puissance. Une fois au maximum, il est possible de découvrir une option qui démultiplie la taille des tires. Pour conclure disons que malgré ses côtés hyper classiques, ce jeu est reste très plaisant à manipuler, d’autant que vos exploits seront soutenus par une musique vraiment très réussie. Un titre équilibré.